On confond souvent sports de combat et art martiaux traditionnels. Les sports de combat ont leurs champions, leurs clubs et leurs entraîneurs.
Les arts martiaux comme l’aïkido n’ont ni champions, ni compétitions. L’aïkido traditionnel est une pratique orientale. Il est transmis dans un Dojo, de maître à élève depuis l’origine.
On ne pratique pas pour gagner une médaille mais pour s’étudier soi-même. Grandir et faire grandir. La tradition est loin d’être quelque chose de poussiéreux. C’est un enseignement résolument moderne qui donne des repères sains.
L’aïkido à Auzeville est ouvert à toutes et tous quel que soit son âge ou son état de santé car le but n’est ni de se comparer ni d’être plus fort. Nous apprenons à sentir nos limites sans les dépasser. L’aïkido est un art martial moderne car il prend naturellement en compte le handicap ou la différence de niveaux. Il se nourrit de la différence. Car pour un art oriental c’est la diversité qui fait la vie.
Être professeur n’est pas un privilège, c’est la continuité de l’apprentissage. Dès le deuxième jour on peut transmettre aux nouveaux ce que l’on a appris la veille.
Pratiquer sérieusement n’empêche pas de s’amuser.
Notre professeur Christophe Ferragne commence l’aïkido un 1er avril ! En 2011, après un long voyage. Il devient élève de Jérémie Fuzeau au dojo de Toulouse et donne rapidement des cours en tant que Uchi Deshi (assistant). Il reprend ensuite le Dojo de Auzeville-Tolosane où il enseigne à son tour en tant que professeur.
En parallèle à son dojo de Auzeville, il continue de recevoir l’enseignement de son professeur. Il se rend régulièrement à Toulouse pour pratiquer l'aïkido.
Depuis plus de 13 ans, Christophe suit les « stages » de Alain Peyrache, fondateur de l’École Européenne d’aïkido EPA-ISTA et professeur de Jérémie Fuzeau. Ainsi s’efforce-t-il de perpétuer à son tour l’aïkido traditionnel, de maître à élève.